« Les caméras diffusent souvent leurs images via Internet, ce qui permet aux opérateurs de surveiller à distance les flux de caméras de sécurité. Dans certains cas, les systèmes de surveillance sont payés et exploités par les municipalités elles-mêmes. Mais dans d’autres cas, des résidents et des entreprises partagent des enregistrements des caméras de surveillance avec les agents de police. » Electronic Frontier Foundation
De quoi il s’agit : Les systèmes de vidéosurveillance, également connus sous le nom de télévision en circuit fermé, sont un système de surveillance qui permet à des organismes publics et des entreprises privées de garder toujours un œil sur nous (et pour certains aussi une oreille). Les systèmes de vidéosurveillance contiennent des moniteurs et des caméras qui permettent de visualiser des événements en direct, ainsi que d’enregistrer et archiver les séquences pour une utilisation ultérieure.
Comment ça marche : Une caméra en direct capte des images et du son qui sont ensuite transmis par câble ou sans fil sous forme de signal à un écran. Au centre de vidéosurveillance, il peut y avoir des appareils d’enregistrement et d’affichage qui stockent toutes les données captées par les caméras.
Pourquoi cela pose problème : Outre des préoccupations évidentes en matière de respect de la vie privée, l’une des principales critiques adressée à la vidéosurveillance est qu’elle n’a pas fait la preuve de son efficacité, quand bien même l’une des principales raisons du déploiement de ces caméras est l’objectif de réduire la petite délinquance. Mais l’efficacité de la vidéosurveillance à cet égard n’a pas encore été démontrée.
Surtout, la technologie de vidéosurveillance signifie moins de liberté. Lorsque les citoyens sont surveillés par les autorités, ils font davantage attention à ce qu’ils font et sont moins libres.
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